Notre invité d'honneur

Luc Ferry
(Crédit photo : Sylvia Galmot)
Philosophe, écrivain, ancien ministre. Luc Ferry est agrégé de philosophie, agrégé de science politique, docteur d’Etat en science politique, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche, il a dirigé un centre de recherche à l’ENS-Ulm, été professeur à l’université de Lyon, puis de Caen, et enseigné à la Sorbonne (Paris I) au niveau du DEA ainsi qu’à Science-Po Paris. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages. Parmi eux, Apprendre à vivre – Traité de philosophie à l’usage des jeunes générations (2006 – Prix Aujourd’hui), La sagesse des mythes Apprendre à vivre II (2008), La Révolution de l’amour – Pour une spiritualité laïque (2010), L’invention de la vie de Bohème, 1830 – 1900 (2012), L’innovation destructrice » (2014), Sagesses d’hier et d’aujourd’hui (2014), Mythologie et Philosophie – collection Le Figaro/Plon en 20 volumes (2015). La Révolution transhumaniste – Comment la technomédecine et l’uberisation du monde vont bouleverser nos vies (avril 2016). 7 façons d’être heureux ou les paradoxes du bonheur (novembre 2016), Le dictionnaire amoureux de la philosophie – Plon 2018. Sagesse et folie du monde qui vient – Comment s’y préparer, comment y préparer nos enfants ? Avec Nicolas Bouzou XO 2019. Les sept écologies – pour une alternative au catastrophisme antimoderne, éditions de l’Observatoire – avril 2021. Propos sur l’école, pour renouer avec le bon sens, Privat, septembre 2021. Il est aussi chroniqueur au Figaro, à Radio Classique et à LCI.
Nos intervenants et experts

Marina TELLER
Professeure à la faculté de droit et science politique à Université Côte d’Azur, et titulaire d’une chaire 3IA. Avec Frédéric Marty, économiste au CNRS, elle co-dirige la chaire Koyré, Droit économique et Intelligence Artificielle qui ambitionne d’explorer, analyser et critiquer le phénomène des « Deep Tech » sous l’angle juridique. Elle comporte différentes thématiques, notamment les questions de régulation de l’IA, la protection des données, l’encadrement juridique des blockchains, les utilisations de l’IA dans le secteur bancaire et financier. Elle vise à positionner Université Côte d’Azur, comme moteur dans le domaine de la recherche en droit sur l’intelligence artificielle. Elle est l’un des piliers du programme de recherche Deep Law for Technology (DL4T), qui a pour ambition de participer à la construction de normes juridiques nécessaires à l’émergence des « deep tech » dans le domaine du big data, de l’intelligence artificielle ou encore de la blockchain.

Serena VILLATA
Serena Villata est chargée de recherche titulaire de 1ère classe (CR1) en informatique au CNRS. Elle poursuit ses recherches au laboratoire I3S de l’Université Côte d’Azur, où elle est membre de l’équipe Wimmics (Web-Instrumented Man-Machine Interactions, Communities and Semantics). Son domaine de recherche est l’intelligence artificielle et ses travaux actuels portent sur l’extraction d’information et l’argumentation en langage naturel, notamment dans les textes juridiques et médicaux, les débats politiques et les réseaux sociaux. Depuis juillet 2019, elle est titulaire d’une Chaire en Intelligence Artificielle à l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle 3IA Côte d’Azur sur « l’Argumentation Artificielle pour les Humains ». Depuis décembre 2019, elle est membre du Comité national pilote de l’éthique du numérique (CNPEN).
